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Les disciples lui dirent : « S’il dort, il guérira. » Jésus parlait de la mort, mais eux croyaient que c’était le sommeil de la convalescence.

Armand Qu’est-ce que c’est, convalescence ?

Grand’mère. Convalescence veut dire fin de la maladie, guérison, mais faiblesse encore. Alors Jésus leur dit :

« Lazare est mort. Et à cause de vous, je me réjouis de ce que je n’étais pas là. Mais allons à lui. »

Jacques. Et pourquoi donc Notre-Seigneur se réjouit-il de n’avoir pas été là ? Il aurait pu l’empêcher de mourir et le guérir.

Grand’mère. Parce que Notre-Seigneur savait qu’il le ressusciterait, et il se réjouissait de rendre ses disciples témoins d’un si grand miracle.

Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : « Et nous aussi, allons et mourons avec lui. » Car ils croyaient tous que Jésus courait les plus grands dangers en allant à Jérusalem.

Jésus vint donc, et il trouva que Lazare était depuis quatre jours dans le sépulcre. Béthanie était à quinze stades de Jérusalem, c’est-à-dire à trois kilomètres, car un stade équivaut à deux cents mètres ; il y avait donc cinq stades par kilomètre.

Beaucoup de Juifs étaient venus près de Marthe et de Marie pour les consoler de la mort de leur frère. Marthe, ayant entendu dire que Jésus venait, alla au-devant de lui ; mais Marie, qui ignorait la venue du Sauveur, était assise dans la maison.

Marthe dit donc à Jésus : « Seigneur, si vous aviez été ici,