Page:Segur - Evangile d une grand mere.djvu/284

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Mais lui, disait :

« C’est moi-même. »

Ils lui disaient donc :

« Comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »

Il répondit :

« Cet homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, en a enduit mes yeux, et m’a dit : « Va à la piscine de Siloé, et lave-toi. » J’y suis allé, je me suis lavé, et je vois. »

Ils lui dirent :

« Où est-il ? »

Il répondit :

« Je ne sais. »

Et ils amenèrent aux Pharisiens cet homme qui avait été aveugle. Or, quand Jésus fit de la boue avec sa salive et guérit les yeux de l’aveugle, c’était le jour du sabbat.

Les Pharisiens lui demandèrent donc aussi comment il avait vu.

Il leur dit :

« Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »

Quelques-uns d’entre les Pharisiens disaient :

« Cet homme n’est pas de Dieu, puisqu’il ne garde pas le jour du sabbat. »

Mais d’autres disaient :

« Comment un pécheur pourrait-il faire ces miracles ? »

Et ils se disputaient entre eux.

Ils dirent encore à l’aveugle :

« Et toi, que dis-tu de celui qui t’a ouvert les yeux ? »

Il dit :