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les pays voisins pour convertir les païens, les infidèles, et ils en amènent, c’est-à-dire en convertissent un grand nombre.

Armand. Qu’est-ce que c’est, convertissent ?

Grand’mère. Convertir quelqu’un veut dire le ramener au bien, le rendre bon chrétien.

Il se trouve encore beaucoup de places vides ; alors le Maître renvoie de nouveau ses serviteurs les Prêtres, dans les pays lointains, pour convertir les nations les plus éloignées du bon Dieu, les plus pauvres de sagesse et de bons sentiments, les plus aveugles de la vérité, les plus boiteux dans le chemin du Ciel, et pour leur prêcher la parole de Dieu, pour les obliger à reconnaître la vérité et à marcher vers le festin du Royaume Céleste.


LXXX

AIMER NOTRE-SEIGNEUR PAR-DESSUS TOUT.



Comme Notre-Seigneur marchait suivi d’une grande foule de peuple, il se retourna vers eux et leur dit :

« Si celui qui vient à moi ne hait pas son père et sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple… »

Valentine. Oh ! Grand’mère ! Ça c’est très mal ; je trouve que c’est un très mauvais conseil !

Grand’mère. Oui, si tu le suis à la lettre ; mais c’est encore au