Et le peuple admirait ce que disait Jésus, car il leur enseignait
comme quelqu’un qui a la toute-puissance, et non
pas comme les Scribes et les Pharisiens, qui pouvaient bien
leur parler des choses savantes, mais qui ne trouvaient pas le
chemin de leur cœur et qui ne savaient pas leur inspirer
l’amour de Dieu.
XXXV
GUÉRISON D’UN LÉPREUX
Jésus descendit de la montagne, et une grande multitude de peuple le suivit. Et voilà qu’un lépreux vint à lui, et lui dit, comme celui que Notre-Seigneur avait guéri à Capharnaüm :
« Seigneur, si vous voulez, vous pouvez me guérir. »
Jésus, étendant la main, le toucha, disant :
« Je le veux ; sois guéri. »
Et, à l’instant même, sa lèpre fut guérie. Et Jésus lui dit, comme il avait dit à l’autre lépreux :
« Garde-toi de parler de ceci à personne ; mais va, montre-toi au prêtre, offre-lui le don (le présent) que Moïse a ordonné, pour que ce don leur soit un témoignage. »
Louis. Comment, un témoignage ? À qui un témoignage ?
Grand’mère. Un témoignage, veut dire une preuve qu’on dit la vérité. Le lépreux qui était guéri devait, d’après la loi juive,