Mais la colombe, n’ayant pu se poser nulle part, parce que la terre était encore comme de la boue, revint à Noé, qui étendit la main, la prit et la remit dans l’Arche.
Sept jours plus tard, Noé lâcha la colombe une seconde fois ; elle revint vers le soir, apportant dans son bec une petite branche d’olivier dont les feuilles étaient toutes vertes.
Noé comprit que la terre était séchée, que les arbres et les herbes commençaient à pousser. — Pourtant il attendit encore sept jours pour plus de sûreté, et il fit sortir la colombe qui, cette fois, ne revint pas. — Alors Noé ouvrit le toit de l’Arche, et il vit, en regardant par-dessus, que la terre était séchée.
Et le vingt-septième jour du mois suivant, la terre étant redevenue ferme, les arbres ayant poussé des feuilles et les herbes de toute espèce ayant couvert la terre de verdure, Dieu dit à Noé :
« Sors de l’Arche, toi, ta femme, tes fils et les femmes de les fils. Fais sortir tous les animaux qui y sont renfermés, les bêtes de la terre et les oiseaux du ciel, et retourne sur la terre pour l’habiter, pour y croître et multiplier. »
Noé sortit donc de l’Arche avec toute sa famille, et il fit sortir toutes les bêtes qui vivent dans la terre, qui rampent et marchent sur la terre, et qui volent dans les airs.
Petit-Louis. Quel bruit cela devait faire ! Toutes ces bêtes devaient hurler, rugir, crier, beugler, pour exprimer leur joie de ne plus être renfermées.
Armand. Mais il me semble que c’était un peu dangereux pour Noé, et pour les autres hommes et femmes, de se trouver au milieu de tous ces animaux qui se poussaient, qui s’écrasaient et qui auraient pu les dévorer.
Grand’mère. Non, car le bon Dieu veillait sur eux, et de même qu’il n’a permis à aucun de ces animaux de faire du mal à Noé pendant les dix ou onze mois qu’ils ont été enfermés dans l’Arche, de même il n’a pas permis qu’il arrivât, à la sortie de l’Arche un