c’est le prophète Élisée, qui sait tout, qui devine tout, et qui va raconter au roi d’Israël tout ce que vous préparez contre lui. »
Le roi envoya des hommes pour découvrir où se trouvait Élisée ce jour-là, afin de le saisir et de l’emmener prisonnier. On lui dit que le prophète était à Dothan.
Le roi de Syrie envoya aussitôt un grand nombre de soldats, de chariots, d’hommes à cheval ; ils arrivèrent de nuit et entourèrent la ville.
Élisée, l’ayant appris par son serviteur qui se lamentait, lui fit voir un nombre bien plus considérable d’anges avec des chevaux et des chariots de feu qui combattaient pour lui.
Les ennemis s’étant approchés, Élisée alla au-devant d’eux et pria le Seigneur de frapper leur esprit d’aveuglement.
« Vous vous êtes trompés de chemin, leur dit-il ; l’homme que vous cherchez n’est pas dans la ville. Suivez-moi, je vous le montrerai. »
Paul. Est-ce qu’il ne mentait pas ?
Grand’mère. Non, car il était vraiment hors de la ville. Ils le crurent et le suivirent. Élisée les mena dans Samarie, où était le roi d’Israël avec toutes ses troupes. Élisée pria le Seigneur de leur rendre la vue, et ils virent avec terreur qu’ils étaient au milieu de Samarie.
Joram, l’ayant appris, demanda à Élisée : « Mon père, ne les tuerai-je pas ? — Vous ne les tuerez pas, dit Élisée ; car vous ne les avez pas pris en combattant, et vous n’avez pas le droit de les tuer. Mais faites-leur servir du pain et de l’eau, afin qu’ils mangent et qu’ils s’en retournent chez leur maître pour raconter la puissance du Seigneur et l’humanité du roi d’Israël. »
Le roi écouta Élisée ; il leur fit servir une grande quantité de viandes, et, après qu’ils eurent mangé et bu, il les laissa aller, et ils s’en retournèrent chez leur maître. Depuis ce temps, les Syriens ne vinrent plus par petites troupes ravager et piller les terres d’Israël qui étaient dans leur voisinage.