quelque chose de bien difficile, vous devriez le faire pour vous débarrasser de cette affreuse lèpre. Il vous a seulement dit : « Allez vous laver sept fois, et vous deviendrez net. »
Naaman les écouta et alla se laver sept fois dans le Jourdain, et, à la septième fois, il se trouva guéri ; sa chair était devenue douce et nette comme celle d’un enfant.
Alors Naaman retourna avec toute sa suite pour remercier l’homme de Dieu, et il lui dit : « Je sais certainement à présent qu’il n’y a pas d’autre Dieu dans toute la terre que le Dieu d’Israël. Je vous conjure donc de recevoir ce que votre serviteur vous offre, Élisée ne voulut rien accepter, et Naaman lui dit : « Il faut faire ce que vous voulez ; mais je vous conjure de me laisser emporter la charge de deux mulets de la terre de ce pays. Car, à l’avenir, votre serviteur n’offrira plus d’holocauste ou de victimes aux dieux étrangers ; il ne sacrifiera plus qu’au Seigneur sur de la terre d’Israël.
« Il n’y a qu’une chose pour laquelle je vous supplie de prier le Seigneur pour votre serviteur ; c’est que toutes les fois que le roi entrera dans le temple du dieu Remmon pour l’adorer en s’appuyant sur ma main, et que je serai obligé de l’accompagner, que le Seigneur me le pardonne. »
Élisée y consentit et répondit : « Allez en paix. »
Naaman avait déjà fait plus d’une lieue, lorsque Giézi, qui était le serviteur de l’homme de Dieu, dit en lui-même : « Mon maître a trop bien traité cet homme et n’a rien voulu prendre. Je courrai après lui, et j’en recevrai quelque chose. »
Il courut donc après Naaman, et Naaman, le voyant courir, descendit promptement de son chariot, vint au-devant de lui, et lui dit : « Tout va-t-il bien ?
— Fort bien, répondit Giézi. Mon maître m’a envoyé vous dire que deux jeunes gens, enfants des prophètes, lui sont arrivés tout à l’heure de la montagne d’Éphraïm. Il vous prie de me donner pour eux un talent d’argent et deux habits. »