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Grand’mère. S’il n’avait eu que cela, c’eût été trop peu certainement ; mais de tous côtés on lui apportait ou on lui envoyait de l’or, des pierreries, des bois rares, des marbres superbes, des chevaux, de riches vêtements, des étoffes de toute beauté, etc. Et puis il avait des pays entiers qu’il avait conquis et qui lui appartenaient ; des villes qu’il avait fait bâtir, des bois rares qu’il avait plantés, etc. Tout cela lui rapportait des millions et même des milliards, car, lorsque le Temple fut bâti et payé, il restait encore treize milliards dans son trésor.


CXLV

LA REINE DE SABA

(986 ans avant J.-C.)



La renommée de Salomon, de sa sagesse et de ses grandes richesses, arriva jusqu’à la reine de Saba.

Armand. Qu’est-ce que c’était, la reine de Saba ?

Grand’mère. C’était la reine d’un des plus riches pays de l’Arabie ; elle était renommée par ses richesses et sa puissance. Elle entendait tellement vanter la sagesse et les trésors de Salomon, qu’elle voulut en juger par elle-même ; elle se mit donc en route avec une nombreuse suite et une multitude de chameaux chargés d’or, de pierres précieuses, d’étoffes, de broderies, de parfums les plus exquis et les plus rares…

Jeanne. Pourquoi emportait-elle tout cela ?

Grand’mère. Pour l’offrir au roi Salomon, afin de l’éblouir