pain, etc., pour tant de monde attaché au service de la maison.
Salomon s’occupait de tous les détails du gouvernement du royaume ; il composait aussi de très-beaux livres, qui se répandirent dans le monde entier ; il composa trois mille paraboles et cinq mille cantiques, dont cinq seulement nous sont restés ; ils avaient été inspirés par le Saint-Esprit.
La réputation du roi Salomon s’étendit dans tous les pays voisins ; de tous côtés on venait le consulter sur des affaires et des travaux de toutes sortes.
Un jour il reçut des ambassadeurs de Hiram, roi de Tyr, qui lui demandait son amitié et son alliance, comme il l’avait eue du temps du roi David.
Salomon lui fit dire : « Vous savez le désir qu’avait eu mon père de bâtir un temple au Seigneur son Dieu ; il n’a pas pu l’exécuter à cause des ennemis qui lui ont fait la guerre et qu’il a tous vaincus avec l’aide du Seigneur.
« Maintenant le Seigneur m’a donné la paix ; il n’y a plus d’ennemi qui ose m’attaquer, C’est pourquoi je veux exécuter le vœu de mon père et bâtir un temple au Seigneur. Donnez donc ordre à vos serviteurs qu’ils coupent pour moi des cèdres du Liban et des pins ; j’enverrai mes serviteurs pour aider les vôtres, et je récompenserai vos ouvriers comme vous me le demanderez, car je sais qu’il n’y a personne parmi mon peuple qui sache couper et travailler le bois aussi bien que vos sujets, les Sidoniens. »
Hiram, avant entendu ces paroles du grand roi Salomon, en eut une grande joie ; il dit : « Béni soit le Seigneur Dieu qui a donné à David un fils très-sage pour gouverner un si grand peuple. »
Jacques. Pourquoi donc Hiram se réjouit-il tant de ce qu’on lui demande du bois ? En quoi trouve-t-il tant de sagesse à acheter des arbres dont Salomon avait besoin ?
Grand’mère. Hiram se réjouit, parce que son peuple aurait pendant longtemps du travail bien payé. Il se réjouit aussi de vendre son bois à un souverain comme Salomon, qui avait une