y demeurer avec ses femmes, Achinoam et Abigaïl, et ses six cents hommes, qui avaient aussi leurs femmes et leurs enfants.
David demeura quatre mois chez les Philistins ; il faisait, accompagné de ses soldats, la guerre à leurs ennemis, qu’il exterminait partout où il les rencontrait, et livrait à Achis une partie des troupeaux et du butin qu’il rapportait. Achis se réjouissait d’avoir près de lui un homme vaillant comme David, et il lui dit : « Soyez sûr que je vous mènerai partout où je ferai la guerre, vous et vos gens, et je vous confierai la garde de ma personne. »
Après la mort de Samuel, Saül chassa tous les devins et magiciens hors du royaume. Les Philistins profitèrent du mécontentement que causa cette mesure dans le peuple d’Israël pour faire la guerre à Saül. Ils rassemblèrent une grande armée. Saül en fut effrayé ; il consulta le Seigneur, mais il n’en obtint aucune réponse, ni en songe, ni par les prêtres, ni par les prophètes.
Alors Saül dit à ses officiers : « Cherchez-moi une femme qui ait l’esprit de Python. »
Paul. Qu’est-ce que c’était, l’esprit de Python ?
Grand’mère. C’était l’esprit d’un démon puissant qu’on appelait Python, et qui faisait voir l’avenir aux gens abominables qui s’alliaient à lui pour faire du mal aux hommes.
Les officiers dirent à Saül : « Il y a dans la ville d’Endor, près d’ici, une femme qui a l’esprit de Python. » Saül voulut la consulter lui-même. Il se déguisa en homme du peuple.
Armand. Pourquoi cela ?
Grand’mère. Parce qu’il ne voulait pas être reconnu par la devineresse, qui n’aurait pas osé lui prédire des malheurs, de peur qu’il ne la perçât de sa lance.
Saül arriva donc la nuit, déguisé, chez la pythonisse : « Découvrez-moi l’avenir, dit-il, et faites-moi apparaître celui que je vous nommerai.
— Vous savez, répondit la femme, que le roi Saül a chassé les