avait fait connaître et comprendre ; et qu’en expliquant ces prophéties, il leur ferait voir que ce Jésus que les Juifs avaient fait mourir, était le Messie, le Sauveur du monde, le Dieu qu’ils devaient adorer.
Hommes d’Israël, continua saint Pierre, écoutez ces paroles : Jésus de Nazareth, qui a fait les miracles et les prodiges, dont vous avez tous eu connaissance, ce Jésus que vous avez mis à mort, le crucifiant par les mains de Pilate, Dieu l’a ressuscité et l’a fait son égal. Et nous sommes tous témoins de sa Résurrection.
Pierre leur parla longtemps de toutes ces choses que je vous ai redites en partie…
Jeanne. Pourquoi pas tout, Grand’mère ?
Grand’mère. Parce que vous n’auriez pas compris, mes chers enfants, du moins les petits.
Camille. Moi aussi, Grand’mère, quoique je sois la plus grande, je suis bien aise d’entendre vos explications ; elles me font bien mieux comprendre ce que je ne comprenais qu’à moitié.
Grand’mère. Et tu liras les livres saints avec plus de profit à l’avenir, chère enfant.
Quand Pierre eut fini de parler, ceux qui l’avaient entendu, touchés par le Saint-Esprit, se sentirent tout émus et repentants, et ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres :
« Que devons-nous faire ? »
Faites pénitence de vos péchés, leur répondit Pierre ; et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, en rémission de ses péchés. Et vous recevrez le don de l’Esprit-Saint.