Page:Segrais - Poésies de Segrais précédées d'un essai sur les poètes bucoliques - 1823.djvu/317

Cette page n’a pas encore été corrigée

Ah ! mes yeux pourquoi chercher Ln bien qui coûte si cher ? De vains et cruels désirs. Des ennnis.de longues veilles, Suivent de près les plaisirs D’avoir vu tant de merveilles : Sans cela qu’il seroit doux, Philis, d’être auprès de vous ! 1 ttjs je vous vois, plus je vous aime ; Car voyant croître chaque jour Votre mérite, quoiqu ’extrême , Je sens que mon amour En fait de même. Que mon plaisir seroit extrême, Voyant croître tant de beauté, Si je ne sentois en moi-même Que votre cruauté En fait de même !


Doux ruisseaux, coulez sans violence ;
Rossignol, ne vante plus ta voix ;