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LE PRÉLUDE



Arabesques de sons faufilés par la flûte,
Sourdine comme un crêpe au chant des violons,
Pizzicate d’altos, grondement de bassons
Et clameur des buccins que l’écho répercute,

Reports de sons pareils à des reports de voix,
Balancement ainsi que d’une escarpolette
D’une phrase d’orchestre harmonieuse et svelte,
Souvenirs de jadis et rêves d’autrefois,