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Consumé de tristesse ardente et de regret,
J’écoute en moi l’écho de lentes symphonies,
Et sur mon âme ainsi que des feuilles jaunies
Neigent languissamment des souvenirs secrets.

Je me grise à rêver d’un royaume nocturne
Où tout le merveilleux des légendes d’amour
Se pare des splendeurs que prêtent tour à tour
La Musique et le Rêve aux songes taciturnes.