Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/117

Cette page a été validée par deux contributeurs.






Quand le désir affleure aux pupilles d’un homme
Et que dans tes yeux clairs il plonge son regard,
Je ressemble au soldat qu’on insulte, et, hagard,
Je le tuerais comme une bête qu’on assomme.

Trop de ton être flotte épars autour de moi,
Mon cœur souffre de tant d’inconnus qui t’admirent,
Et peuvent te frôler en passant, et respirent
Le parfum de ton corps en passant près de toi !