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Hic desperatus
Pour Eugène Basquin.
Silencieux je rêve alors que tout sommeille,
Dans une allée ombreuse où seul un oiseau veille
Pour bercer de ses chants ma longue rêverie,
Une douceur s’épand en mon âme meurtrie
En écoutant la voix se perdre dans la nuit,
Et mon cœur désolé chante et pleure avec lui.
Comme une harpe éolienne
Pendue aux branches d’un chêne
Chante sous la douce haleine
De la brise aérienne,
Tels à ces divins accents
Vibrent mon âme et mes sens !