Cette page a été validée par deux contributeurs.
Moi je ne puis causer par crainte de la fièvre !
Avec douceur son doigt se pose sur ma lèvre,
Et, ma main dans sa main, je dois tout écouter
Sans souffler mot de peur de la mécontenter !
Parfois elle me tend les roses de septembre
Dont le parfum subtil emplit toute la chambre,
Enfin me clôt les yeux d’un baiser — puis revient
Veiller sur mon sommeil comme un ange gardien…
Ô Toi qui m’aimais tant lorsque la maladie
Me retenait cloué sur un lit de tourment,
Pourquoi m’as-tu quitté quand, vibrant d’énergie,
J’aurais pu te payer de tout ton dévoûment !