Page:Segard - Hymnes profanes, 1894.djvu/40

Cette page a été validée par deux contributeurs.




Pour Victor Ferrario.


Dans son boudoir tendu de blanc ma bien-aimée
Rayonnait de beauté, de jeunesse et d’amour,
Toute la chambre était de roses parfumée
Et de grands stores bleus teintaient le demi-jour.

Dans l’âtre par instants pétillait la ramée,
Et la flamme, vivante et morte tour à tour,
Illuminant les riens dont sa chambre est semée
Donnait comme un aspect de fête à mon retour.