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Quand tu chantais, Manon, l’amour de des Grieux
Et que me subjuguait ta vision bénie,
Tu ne pouvais savoir quelle amour infinie
Feraient naître en mon cœur tes chants harmonieux.

Or ta voix chante encore en mon âme ravie,
Et rien n’a pu chasser ton profil de mes yeux,
Mon rêve est de baiser tes fins cheveux soyeux
Et de pouvoir, Manon, te consacrer ma vie !