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ÉDIT FUNÉRAIRE


Moi l’Empereur ordonne ma sépulture : cette montagne hospitalière, le champ qu’elle entoure est heureux. Le vent et l’eau dans les veines de la terre et les plaines du vent sont propices ici. Ce tombeau agréable sera le mien.



Barrez donc la vallée entière d’une arche quintuple : tout ce qui passe est ennobli.

Étendez la longue allée honorifique : — des bêtes ; des monstres ; des hommes.

Levez là-bas le haut fort crénelé. Percez le trou solide au plein du mont.