Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Lac mouvant, firmament liquide à l’envers, cloche musicale,
Que l’homme recevant mes mesures retentisse à son tour sous le puissant Souverain-Ciel.
Pour cela j’ai nommé l’hymne de mon règne : Les Lacs.
L’ABÎME
Face à face avec la profondeur, l’homme, front penché, se recueille.
Que voit-il au fond du trou caverneux ? La nuit sous la terre, l’Empire d’ombre.
Moi, courbé sur moi-même et dévisageant mon abîme, — ô moi ! — je frissonne,
Je me sens tomber, je m’éveille et ne veux plus voir que la nuit.