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fasse des dépenses exagérées avec les filles. Il n’a pas tort. Ce petit Leys est un sacré noceur. Il passe toutes ses nuits à Ts’ien-men-waï…

— Oh !

— Comme j’ai l’honneur de vous le dire, monsieur ! Il est entouré de galopins chinois de son âge ; il boit ; il entretient des chanteuses, monsieur ! Il dépense là tout son argent.

— Non ?

— Vous ne le connaissez que de jour. On dirait un garçon bien rangé, n’est-ce pas ? Un vrai Professeur ? Si vous saviez la « guinguette » qu’il mène, après dix heures du soir !

Et Monsieur Jarignoux, au nom du Père Épicier, se lamente, se désole, s’indigne d’un aussi mauvais emploi de fonds. Il faut bien répondre quelque chose.

— Monsieur Jarignoux, permettez-moi une question très indiscrète… Mais vous m’avez dit, l’autre jour, avoir épousé quelques femmes. Comment se porte madame votre troisième épouse ?

Jarignoux est moins à son aise. C’est donc que la troisième Épouse ne va pas… Je n’insiste. Il revient assez lourdement :

— Enfin, le jeune Leys donne de grandes inquiétudes à son père, et son père me charge, monsieur, de vous demander… d’avoir un peu l’œil sur lui…

— Allons donc ! C’est impossible ! René Leys est mon Professeur. Je le respecte. Pourquoi voulez-