teaux inaccessibles… Toute une herborescence fleurir dont le style échappe sèchement à la sentimentalité. C’est la quadrature triomphant de la courbe vivante. On y compte les dents, les créneaux, les chevrons de couleurs logiques : on jalonne des aires à angles droits que seule régit la trame, (cette toile impitoyable par dessous, qui est la résistance, la raison d’être de ce tapis).
C’est pourquoi je vous prie d’approcher et de toucher. Un tapis n’est point noué pour être vu seulement, mais pressé, foulé, pénétré jusqu’à la trame. Plus encore :
Quand vous serez vraiment fatigués ou meurtris du jeu de porcelaine, — englués dans le marais des laques ruminantes, — quand vous vous sentirez contus des mondes qui ne sont ni de porcelaine ni de laques mais vivants, venez alors vous coucher comme en un deuil sur ce tapis déployé sur la terre. Venez étouffer dans ses toisons les battements trop durs du cœur qui est le vôtre, et les reflets trop aigres dans d’autres yeux. Étendez