Page:Segalen - Peintures, 1918.djvu/45

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

luisant ! On y discerne, dit le commentaire, « deux filles nues des pieds aux seins, l’une sur les genoux de l’autre qui la berce et la caresse de ses doigts. » (On distingue jusqu’au bout des doigts !) Quelle conscience dans le métier du Peintre ! C’est donc la scène que le pur visage reflète et contemple décemment.

Mais les yeux cependant se fixent bien droit dans les nôtres. Le reflet, alors, d’où vient-il ?

Des nôtres ? De cet espace qui est derrière nous ?