Page:Segalen - Peintures, 1918.djvu/185

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

*

Symétriquement à sa gloire, le Roi Yu de Tcheou se manifeste : levant la main droite, baissant l’autre, il lance le geste éternel de tous les Génies sauveurs de tous les mondes, et qui désignent ainsi les Cieux d’où ils viennent et la terre qu’ils arrosent de compassion.

Aucune autre image n’est admise. L’arrière-plan des deux côtés, serait peut-être accessible aux vivants… Mais on l’a embu, par respect, d’un vernis obscur. Lui seul, — dieu — veut être apparent ; — et de son menton au bas-ventre il déploie sur la robe constellée le nom des hypostases qu’il s’attribue et des entités qu’il englobe. Mais quiconque paraît en sa face et ose contempler le divin, doit se préparer par trois jours et trois nuits d’abstinence, suivis d’un jour entier d’ablutions. —

L’avez-vous fait ?

*