Page:Segalen - Peintures, 1918.djvu/167

Cette page a été validée par deux contributeurs.


CHEVAUCHÉE FUNÈBRE


DE HAN ORIENTAL

On n’a point sauvé de sa bassesse l’image de Hsien-ti, dernier des seconds Han, sans doute par refus du peintre à fixer tant de veule bonté quotidienne, et une fin sans geste ni éclat.

Cette étape dans la procession dynastique serait vide si les ouvriers funéraires n’avaient montré plus de richesse et de générosité. À défaut d’un palais évanoui sans fracas, nous tenons là des bas-reliefs, — ou plutôt leurs empreintes, — ces minces papiers de riz estam-