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Çà et là, quelques vieillards pantelants : des Sages, ou qui se prétendent tels. Car ils ont osé censurer les plus belles des inventions peintes ici. La tour de jade leur a semblé coûteuse ; les musiques, sacrilèges ; les jugements brûlants, équivoques ; la chasse à l’affût, impudique ! Alors, suivant le dit populaire qu’un Sage « possède toujours sept orifices à son cœur », l’Ingénieuse censurée a résolu de connaître si ces vieillards étaient sages, ou non, et leurs remontrances justes, ou non. Elle a compté de ses doigts les trous naturels dans leurs cœurs.

Cette femme a l’esprit de logique.

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Ce coin secret de la peinture, effacé par des regards trop nombreux sans doute, est obscur à divulguer, hormis dans son épigraphe qui veut dire : « l’Ingénieuse fait offrir à l’Empereur un lot de belles filles qu’elle enseigna de