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Et l’Autre, le Dragon, flotterait non moins léger sur ce brouillard en marche qui nous gagne, — (est-ce l’exhalaison des canaux et des mares ? L’haleine des eaux déjà mortes ?) Cette vapeur est semblable aux fumées qui accompagnent ou dissimulent ces êtres qu’on ne peut dire « humains » malgré parfois leurs espèces humaines. C’est le souffle d’un esprit, égaré au milieu des pesants apports de toutes parts… Une sorte de Tribut intellectuel !

Ne soyez pas dupes ! ne vous laissez pas aveugler. Donnez à votre regard le vrillement des petits yeux du Grand-Élastique : percez