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EURYDICE

comme parée pour des noces ou un sacrifice, ou un don.

Je n’ai plus peur depuis que mon père a promis… Je n’ai plus peur. Et tout au Palais est plein d’une angoisse nouvelle !

Il se tait, depuis l’autre nuit. Il se tait… Par ma faute… Par moi…

Par moi seule qu’il avait choisie.

Dois-je le poursuivre plus loin ? Dois-je l’appeler encore ?

J’ai trop souvent profané le Nom.

Est-ce l’instant expiatoire ? Est-ce le moment recueilli ? — Comment franchir le grand silence ?

Comment me donner à lui ?

ORPHÉE

d’une voix presque humaine.

Eurydice… perdue…