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à la lyre ! Il a changé les Nombres consacrés !

Il s’en prend aux Modes vénérables… et il invente des chansons sans dignité.

LE GUERRIER

Attendez, je vais lui dire aussi la mienne.

Mais qu’il se montre enfin !

Ah !

LA MÉNADE

Il resplendit sous la lumière.

Plus loin que la forêt hostile, plus loin que les rumeurs des hommes, tout au bord du Fleuve coulant, marche
LE ROI ORPHÉE

sous des habits dynastiques. Sa LYRE qu’il dresse haute devant lui, ruisselle de lueurs radieuses, et les cordes nombreuses, pleines de son, s’irisent et chatoient.