Page:Segalen - Orphée-Roi.djvu/22

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Donc, ce qui sera lu dans ce livre n’est pas le texte Orphique d’un roi que Debussy aurait intrônisé. L’autre texte, qui est à lui, demeure enterré dans une tombe, la sienne. Mais ceci, « en noir et blanc » sur du papier blanc, n’offre que la recension renonçant, dans un drame de musique essentielle, à tout ce qui serait musique coupable des mots. J’étouffe l’orchestre verbal avec ses mille timbres, je le brûle en holocauste de bois sec à la mémoire du grand musicien mort, et mon Ami.

C’est pourquoi, livrant ce drame, je ne puis vraiment le dédier qu’à son hommage,

AU SEUL NOM
DE
CLAUDE DEBUSSY