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Le souvenir, ayant pénétré la Montagne, revient, replié sur lui-même, après un grand cercle, vers le Vieillard, vers Orphée.

Tous deux, en un commun recueillement, prolongent au plus profond d’eux-mêmes cet écho.

Respectueux l’un de l’autre, ils n’échangent plus aucun chant.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Mais, dans le lointain de l’espace, un sifflement se darde
(LE VIEILLARD

s’est dressé)

si aigre, si étranger, qu’il semble étonnant qu’il ait percé le formidable calme.