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ORPHÉE
haut et droit, sans mouvement de retrait sous l’étreinte, dresse sa LYRE au dessus du combat.
Et, saisi d’un rire éclatant :
Ha ! Ha ! Ha ! c’est toi qui fais cela !
Ha ! ils disaient bien, là-haut, tu es morte.
Tu es bien morte. Tu n’es pas l’autre Eurydice,
Morte d’amour, morte là-haut.
… mais moi ! Mais moi ! lyre au-dessus de tout !
Ah ! périsse la femme ! — Lyre, ouvre-moi la route ! Ma route !
À moi !
D’un sursaut fulgurant, il déchire le réseau de la LYRE ; et le crèvement des cordes et leurs cinglements trament l’Antre,