belle évidence : que Térii n’était plus Térii, mais Iakoba, et baptisé, et chrétien ! Mais cela ne transperçait donc point dans les yeux, dans les narines, et n’éclairait donc pas le corps entier ? Certes, le converti se souvenait avec trouble de sa témérité, et que, mêlé comme un voleur à la foule, il avait surpris le rite sans en avoir auparavant rempli toutes les épreuves. Mais l’assurance du prestige nouveau surmonta ses inquiétudes. Il dit avec orgueil :
— « Je suis baptisé, et chrétien de premier rang ! »
Noté ne se récria point. Mais seulement :
— « Le Seigneur fait bien ce qu’il fait. Si j’ignorais ton nouveau titre, je t’en savais du moins tout près d’être digne, et t’aurais moi-même, sans tarder, convié parmi les disciples de Kérito. Et quel est ton nom de chrétien ?
— Iakoba ». — Comment un homme sur la terre Tahiti pouvait-il ignorer…
— « Eh bien ! Iakoba, rends grâces, en vérité, au Seigneur. Bien que tu sois le plus tardif de tes frères à être venu vers nous, et vers Lui, tu me parais l’un des plus excellents parmi Ses nouveaux disciples, et l’on peut, sans craindre, se confier à toi pour tout ce qui regarde Son triomphe et la gloire de Son nom. Ainsi, je m’en remets à ton aide. Voici qu’on achève de construire un grand faré-de-prières, sur la terre Punaávia. On y placera deux chrétiens sûrs et habiles. Ils auront le titre de « Diacres du second