Page:Sedaine - Théâtre.djvu/497

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LES CHEVALIERS.
Comment savez-vous ce mystère ?
BLONDEL.
Par moi, qui, sous cet habit vil,
M’en suis approché sans péril ;
Sa voix a pénétré mon âme ;
Je la connais. Oui, oui, madame ;
Oui, chevaliers, oui, ce rempart
Tient prisonnier le roi Richard.
MARGUERITE.
Ah ! S’il est vrai, quel jour prospère !
Ah ! grand Dieu… ah ! mon cœur se serre
De joie et de saisissement.
WILLIAMS, BÉATRIX, MARGUERITE, CHEVALIERS.
Ah ! grand Dieu, quel étonnement !
Quel bonheur ! quel événement !
Travaillons à sa délivrance ;
Marchons, marchons !
BLONDEL.
Point d’imprudence ;
Travaillons à sa délivrance ;
Non, il faut agir prudemment.
LES CHEVALIERS.
Travaillons à sa délivrance.
MARGUERITE.
Que faire pour sa délivrance ?
Ah ! Blondel, quel heureux moment !
Que faire pour sa délivrance ?
Chevaliers, écoutez Blondel.
LES CHEVALIERS.
Blondel ! Blondel ! oui, c’est Blondel !
MARGUERITE.
Chevaliers, connaissez Blondel.
Ah ! quel bonheur ! quel coup du ciel !