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M. Vanderk père.

Mon fils !… je t’embrasse… je te revois sans doute honnête homme ?

M. d’Esparville père.

Oui, morbleu ! il l’est.

M. Vanderk fils.

Je vous présente messieurs d’Esparville.

M. Vanderk père.

Messieurs…

M. d’Esparville père.

Monsieur, je vous présente mon fils… N’était-ce pas mon fils, n’était-ce pas lui justement qui était son adversaire ?

M. Vanderk père.

Comment ! est-il possible que cette affaire…

M. d’Esparville père.

Bien, bien, morbleu ! bien. Je vais vous raconter…

M. d’Esparville fils.

Mon père, permettez-moi de parler.

M. Vanderk fils.

Qu’allez-vous dire ?

M. d’Esparville fils.

Souffrez de moi cette vengeance.

M. Vanderk fils.

Vengez-vous donc.

M. d’Esparville fils.

Le récit serait trop court si vous le faisiez, monsieur ; et à présent votre honneur est le mien… (À M. Vanderk père.) Il me paraît, monsieur, que vous étiez aussi instruit que mon père l’était. Mais voici ce que vous ne saviez pas. Nous nous sommes rencontrés ; j’ai couru