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M. Vanderk fils.

Oui… je voulais…

M. Vanderk père.

Il y a des chevaux dans la cour.

M. Vanderk fils.

C’est pour moi ; c’est le mien et celui de mon domestique.

M. Vanderk père.

Et où allez-vous si matin ?

M. Vanderk fils.

Une fantaisie d’exercice ; je voulais faire le tour des remparts… une idée… un caprice qui m’a pris tout d’un coup ce matin.

M. Vanderk père.

Dès hier vous aviez dit qu’on tînt vos chevaux prêts. Victorine l’a su de quelqu’un, d’un homme de l’écurie, et vous aviez l’idée de sortir.

M. Vanderk fils.

Non, pas absolument.

M. Vanderk père.

Non, mon fils, vous avez quelque dessein.

M. Vanderk fils.

Quel dessein voudriez-vous que j’eusse ?

M. Vanderk père.

C’est moi qui vous le demande.

M. Vanderk fils.

Je vous assure, mon père…

M. Vanderk père.

Mon fils, jusqu’à cet instant, je n’ai connu en vous ni détours, ni mensonge ; si ce que vous me dites est vrai, répétez-le moi, et je vous croirai… Si ce sont