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Scène VII


M. VANDERK FILS, seul.

Je n’ai pas de clés. J’aurais bien cru qu’il m’aurait fait plus de questions ; Antoine est un bon homme… il se sera bien imaginé… Ah ! mon père, mon père !… il dort… il ne sait pas. Ce cabinet, cette maison, tout ce qui frappe mes yeux, m’est plus cher : quitter cela pour toujours, ou pour longtemps, cela fait une peine qui… Ah ! le voilà ! ciel ! c’est mon père !



Scène VIII


M. VANDERK PÈRE, en robe de chambre, M. VANDERK FILS.
M. Vanderk fils.

Ah ! mon père, ah que je suis fâché !… C’est la faute d’Antoine : je le lui avais dit ; mais il aura fait du bruit, il vous aura réveillé.

M. Vanderk père.

Non, je l’étais.

M. Vanderk fils.

Vous l’étiez ! et sans doute que…

M. Vanderk père.

Vous ne me dites pas bonjour !

M. Vanderk fils.

Mon père, je vous demande pardon ; je vous souhaite bien le bonjour. Comment avez-vous passé la nuit ? Votre santé ?

M. Vanderk père.

Vous sortez de bonne heure !