Page:Sedaine - Théâtre.djvu/276

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Son domestique.

Je ne l’ai pas demandé… voulez-vous que j’y aille ?

M. Vanderk fils.

Non… et nos chevaux ?

Son domestique.

Ils sont dans la cour.

M. Vanderk fils.

Tiens, mets ces pistolets à l’arçon, et n’y touche pas… As-tu entendu du bruit dans la maison ?

Son domestique.

Non… tout le monde dort ; j’ai cependant vu de la lumière.

M. Vanderk fils.

Où ?

Son domestique.

Au troisième.

M. Vanderk fils.

An troisième ?

Son domestique.

Ah ! c’est dans la chambre de mademoiselle Victorine ; mais c’est sa lampe.

M. Vanderk fils.

Victorine… Va-t’en.

Son domestique.

Où irai-je ?

M. Vanderk fils.

Descends dans la cour, écoute, cache les chevaux sous la remise à gauche près du carrosse de ma mère : point de bruit surtout ; il ne faut réveiller personne.