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La tante.

Il a sans doute un régiment.

M. Vanderk père.

Non.

La tante.

Pourquoi donc ?

M. Vanderk père.

Lorsque, par ses services, il aura mérité la faveur de la cour, je suis tout prêt.

La tante.

Vous avez eu vos raisons, il est fort bien ; votre fille l’aime sans doute.

M. Vanderk père.

Oui, ils s’aiment beaucoup.

La tante.

Moi, je me serais peu embarrassée de cet amour-là, et j’aurais voulu que mon gendre eût un rang avant de lui donner ma fille.

M. Vanderk père.

Il est président.

La tante.

Président ! pourquoi porte-t-il l’uniforme ?

M. Vanderk père.

Qui ? voici mon gendre futur.

La tante.

Cela ! Monsieur est donc de robe ?

Le gendre

Oui, madame, et je m’en fais honneur.

La tante.

Monsieur, il y a dans la robe des personnes qui tiennent à ce qu’il y a de mieux.