Page:Sedaine - Théâtre.djvu/246

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Antoine.

C’est bien autre chose. Une demoiselle qui a pour vous la plus grande tendresse.

M. Vanderk.

Ma fille ?

Antoine.

Juste. Elle vous demande un tête-à-tête.

M. Vanderk.

Sais-tu pourquoi ?

Antoine.

Elle vient d’essayer ses diamants, sa robe de noce : on lui a mis un peu de rouge. Madame et elle pensent que vous ne la reconnaîtrez pas. La voici.



Scène VII


Les mêmes, un domestique de M. Vanderk.
Le domestique.

Monsieur, madame la marquise de Vanderville !

M. Vanderk.

Faites entrer. (On ouvre les deux battants.)



Scène VIII


M. VANDERK, ANTOINE, SOPHIE.
Sophie, faisant de grandes révérences.

Mon… Monsieur !…

M. Vanderk.

Madame… Avancez un fauteuil. (Ils s’asseyent. — À Antoine.)