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Victorine

Ah ! cela me faisait de la peine.

Antoine

Allez, vous êtes folle.

Victorine

Je le souhaite… Mais si vous alliez vous informer.

Antoine

Et où dit-on que la querelle a commencé ?

Victorine

Dans un café.

Antoine

Il n’y va jamais.

Victorine

Peut-être, par hasard. Ah ! si j’étais homme, j’irais.

Antoine

Il va rentrer à l’instant. Et comment s’informer dans une grande ville ?



Scène II

.


ANTOINE, VICTORINE, un domestique de M. d’Esparville.
Le domestique.

Monsieur !

Antoine

Que voulez-vous ?

Le domestique.

C’est une lettre pour remettre à monsieur Vanderk.

Antoine

Vous pouvez me la laisser.