acquiert ; la femme reste au logis, près des enfants, lorsqu’elle possède un logis, des enfants et du pain ; elle pacifie, elle exécute les desseins mûris ; elle épargne, elle administre les biens amassés et garde le trésor des traditions ; l’homme est naturellement le principe novateur, la femme est naturellement le principe conservateur dans l’humanité.
Ces observations ne sont pas neuves ; si d’aventure elles se trouvaient justes, il en suivrait des conséquences que notre civilisation n’a pas tirées. Le progrès nous est nécessaire, car tout ici-bas n’est pas aujourd’hui pour le mieux ; d’ailleurs, pour peu qu’ils observent et qu’ils réfléchissent, les admirateurs les plus convaincus du présent ou du passé se convaincront aisément que la stabilité n’est pas possible en ce monde : donc Progrès, mais le mouvement perpétuel n’est pas le progrès, attendu qu’il ne saurait rien produire. Il faut que chaque