large emploi, n’est qu’une expression contradictoire. Notre titre nous place donc sur le terrain du droit naturel, il embrasse les compétences qu’un être humain peut s’attribuer suivant la justice, il annonce chez nous l’intention de formuler la manière dont, éclairé par l’expérience et par la réflexion, notre siècle expirant conçoit la justice.
II
Les droits de l’humanité. Ce titre n’est pas aussi clair que nous l’aurions désiré. Il semble s’appliquer à des droits que posséderait l’espèce comme telle, par opposition aux individus. De tels droits, s’il en existe, n’appartiennent pas à l’ordre des choses terrestres. En mettant, comme on l’avait pensé d’abord, « les droits de l’homme et de l’humanité », on ne ferait que pousser davantage à cette interprétation erronée.