saurait être, suivant nous, qu’une organisation de l’industrie conforme aux exigences de l’équité et de la liberté, c’est-à-dire une organisation dans laquelle chacun recevrait la valeur intégrale de son travail, ce qui n’arrive point aujourd’hui. Il est certain que le travail du directeur vaut plus que celui d’un manœuvre, mais il ne vaut pas cinq cents fois plus, mille fois plus. Il faudrait rétablir les proportions. Nous ne voyons qu’un moyen pour cela sous le règne de la liberté et dans les conditions de la grande industrie : c’est que l’ouvrier devienne copropriétaire de l’établissement dans lequel il travaille.
La participation conduit à ce résultat désirable : c’est la route ouverte par les patrons. Les sociétés coopératives de consommation en marquent une autre, jalonnée sinon frayée, par les ouvriers eux-mêmes. Leur effet immédiat est de réaliser une économie sur la dépense d’entretien, et par là