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galité forcée dans les partages conduit à la dépopulation par la diminution des naissances. Si nous ne pouvons pas faire un héritier, nous n’aurons qu’un enfant, deux au plus, et nous aurons soin qu’ils ne se marient pas sans trouver dans leur conjoint une fortune égale à la leur ; ainsi nos enfants seront aussi bien partagés que nous. On peut se demander si l’auteur du code civil, dont l’appétit pour la chair humaine était si vif, prévoyait cette conséquence de son système. Ce qui est certain c’est qu’elle frappe aujourd’hui tous les esprits qui réfléchissent. Cette cause n’est pas la seule qui tende à restreindre le nombre des enfants dans les familles ; le désir de bien être et de sécurité pour les siens en général et pour soi-même, l’illusion des gens surmenés qui leur fait prendre l’oisiveté pour le repos et le repos pour le bonheur y conspirent assurément. Mais lorsqu’on compare le mouvement progressif