piller et pour détruire, c’est de leur procurer une vie d’hommes, en les rendant capables de s’entretenir par leur travail. Ils ne leur doivent absolument rien au delà, sous la réserve pourtant que la carrière à laquelle ils les préparent soit en rapport avec les habitudes qu’ils leur ont fait prendre et le milieu dans lequel ils les ont placés. Mais que, riches ou pauvres, les parents travaillent pour faire souche d’oisifs, cela n’est pas juste, et cela n’est pas non plus conforme à l’intérêt social. Si, par l’effet d’une mort prématurée, les parents n’ont pas pu s’acquitter de leurs obligations naturelles envers quelques-uns de leurs enfants, c’est une dette qu’ils ont laissée et qui grève la succession. L’éducation générale et professionnelle doit être achevée, les enfants introduits dans leur carrière aux frais de la masse ; cette obligation reste la même que le paiement absorbe la totalité des biens laissés par le défunt ou qu’il n’en exige
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