nations entre vifs, de contrôler la jouissance, bref d’anéantir la propriété chez les vivants pour s’assurer la dépouille des morts. Le testament se trouve donc finalement inséparable de la propriété, laquelle est à son tour inséparable de la liberté, première condition de toute existence morale. Aussi réclamons-nous le testament comme un droit, vis-à-vis des convoitises du socialisme, convaincu d’ailleurs, soit par des raisons a priori péremptoires, soit surtout par l’analyse des cas particuliers et par l’expérience journalière, que les solutions de droit sont aussi les vraies solutions pratiques. Le summum jus, summa injuria ne vaut qu’à l’égard des législations arbitraires.
II
Le testament est-il soumis à des restrictions naturelles ? Que faut-il penser des