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semblable marchandise constitue un délit de droit commun.

Mais empoisonner par suggestion, propager de mauvaises doctrines, se rendre désagréable aux gens susceptibles sont trois actes de caractères essentiellement différents. Aussi longtemps qu’elle n’entre pas dans la préparation d’un délit déterminé, la propagande des opinions les plus subversives ne saurait être poursuivie sans établir par là même l’autorité politique maîtresse des opinions, sans faire du tribunal et du pouvoir politique l’arbitre de la vérité, et sans rendre tout progrès impossible si l’on restait conséquent à son principe, ce qui, grâce à Dieu, n’est pas fréquent dans l’humanité. Est-il d’ailleurs besoin d’ajouter que l’autorité sacerdotale n’est qu’un pouvoir politique du moment qu’il met la contrainte matérielle à son service ?

Quant aux manifestations publiques de sentiments qui ne sont pas envisagés comme