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PRÉFACE


À M. Albert Fournel,

Président de section au Tribunal

civil de la Seine.


Mon cher Ami,

Vous souvenez-vous de certaine conversation que nous eûmes ensemble, au mois de juillet 1898, dans le train de Robinson à Paris ?

Nous revenions de la Vallée-aux-Loups, où nous avions fêté, sous la présidence de Sully Prudhomme, le cinquantième anniversaire de la mort de Chateaubriand, et, tout en causant du rôle de « jeune premier » que le grand écrivain s’efforça de jouer toute sa vie, vous me demandâtes, à un moment donné, si je ne m’occuperais pas quelque jour de ses relations avec la muse des Enchantements de Prudence.

Je vous avouai que je n’y avais jamais songé et que, pour le quart d’heure, cette muse m’était assez indifférente. Mais je m’empressai d’ajouter que, si vous ou un autre pouviez me documenter sur elle, je